Le cane corso
Le cane corso est l’ancien molosse des légions romaines. Chiens d’attaque des légions romaines, protecteurs des percepteurs d’impôts et de prostituées par la suite, chasseur de gros gibiers (comme le sanglier), gardien de ferme et de bétail (bovins, porcins…), chiens de police (recherche, protection), le cane corso est passé par tous les stades ou il pouvait démontrer son capacités et elles sont nombreuses.
Pour certains, « corso » dérive de « cohors », qui en Latin au Moyen Age signifiait « protecteur », alors que pour d’autres cela évoque les « cohortes » romaines. Ce qui est certain, c’est qu’il n’a aucun rapport avec l’île de Beauté.
Son apparition remonte au XVIème siècle environ.
Il était apprécié pour ses talents de chasseur (du sanglier) mais aussi de gardien de ferme et de troupeaux.
Les cane corso ont été pendant un certain temps les vedettes des jeux du cirque avant d’être intégrés dans la stratégie militaire de guerre.
2 – Caractère et éducation:
C’est 1 molosse.
Protecteur mais pas bagarreur, malléable mais pas dénué de caractère, affectif mais pas pot de colle, gardien mais pas agressif, calme mais pas mou, impressionnant mais sans délit de sale gueule, le cane corso est la Rolls-Royce des molosses. Ce chien polyvalent fera de vous un maître heureux et rassuré. Sa gentillesse, et sa protection feront un excellent chien de compagnie.
Pour moi, c’est vraiment le chien parfait, qui s’adapte à toutes les situations, à la ville comme à la campagne, particulièrement propre, excellent gardien, sûr de lui, de sa force et courageux, il ne manifeste aucune agressivité inutile, pas belliqueux à l’égard de ses congénères, qui n’aboie qu’à bon escient, particulièrement dissuasif, tendre, patient et protecteur avec les enfants, et très obéissant, équilibré, il apprend très vite.
Bref le chien rêvé !
C’est aussi un excellent compagnon de jeu pour les enfants qu’il protégera de tout son cœur. Un cane corso est le molosse idéal pour les enfants. En effet, un chien cane corso ne montrera jamais d’agressivité envers un enfant. Et contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas jaloux des enfants. En revanche in faudra faire attention qu’il comprenne bien que dans la hiérarchie de la meute, l’enfant est bien au dessus de lui et fait partie de ses supérieurs.
Il ne faut pas confondre chez le cane corso méfiance naturelle et, qui est clairement inscrite parmi les traits de caractère du cane corso dans son standard, avec cette timidité maladive qu’il était courant d’observer lors de l’apparition de la race en France. Depuis, grâce au travail de sélection des éleveurs passionnés, le caractère du cane corso s’est nettement amélioré. Ce dernier reste un chien qui se montre distant envers ceux qu’il ne connaît pas, ce qui est tout à fait normal.
Le mâle cane corso est mature vers l’âge de deux/trois ans : le maître devra donc faire preuve d’une certaine patience à son égard en veillant à ne pas relâcher sa vigilance tout de même, surtout qu’il n’échappe pas à la crise d’adolescence que connaissent certaines races. Si la fermeté est de mise dans l’éducation du cane corso, il ne faut pas s’attendre avec lui à devoir affronter une forte tête ; s’il lui arrive d’être têtu, le cane n’est pas un chien difficile. Donc inutile d’être tyrannique, de lui crier dessus ou d’être brutal : tout cela est même nettement déconseillé.
Il suffit de parvenir à s’imposer afin qu’il vous reconnaisse comme étant le chef de meute, ne pas céder à un caprice et être aussi constant envers lui qu’il le sera envers vous.
C’est une relation faite de complicité et de confiance qui doit s’établir entre le cane et son maître. Le cane corso est un chien intelligent, qui comprendra rapidement ce que son maître attend de lui ; il suffit d’y mettre le ton adéquat pour qu’il s’exécute.
A cause de cette sensibilité, la socialisation ne devra pas prendre de retard. Le maître devra être assez souple tout en sachant être ferme. Comme le cane corso est méfiant, c’est justement une mauvaise socialisation qui pourrait le rendre peureux, ce qui est absolument à éviter. Le tout est de le mettre en confiance, un travail que le maître devra prendre en relais à la sortie du chiot cane de son élevage. Il est tout autant essentiel chez lui de ne pas exacerber les tendances à être rebelle que d’entretenir une timidité qui pourrait devenir maladive. L’essentiel est d’être logique, pour que le cane corso trouve sa bonne place au sein du foyer, qu’il respecte la hiérarchie qu’on lui imposera en douceur, mais avec fermeté.
Les mâles, comme dans de nombreuses autres races, sont naturellement dominants ; il faut donc que le maître néophyte prenne en compte ce facteur dans son choix. Le cane corso se destine à un public varié. Il serait même tout indiqué, selon ses passionnés, pour le néophyte attiré par un premier molosse. Contrairement à certains chiens qui ne sont à mettre en toutes les mains, le cane est réputé moins « pointu » que d’autres, ce qui rend plus facile son éducation, même chez un non connaisseur. Le cane corso conviendra parfaitement à une famille où il s’intégrera sans problème et sera un bon compagnon pour tous ; il ne pose pas de difficultés avec les enfants avec lesquels il s’entend très bien. Il est patient et supporte même toutes les « tracasseries » que peuvent lui faire subir les petits. Par contre, mais cela est valable quelque soit la race, les parents devront veiller à ne pas laisser un enfant seul, sans surveillance, avec un chien.
Le chiot cane corso est comme tant d’autres : il est craquant. Mais dites-vous bien qu’il n’est pas une petite chose fragile. Il est observateur et ne manquera de vous tester ou bien de trouver les brèches qui s’offrent à lui. Aussi, soyez ferme dès le départ pour que rapidement il comprenne les interdits (canapé, fauteuils, lit… ) selon votre choix, mais sans être ni brutal, ni injuste.
PAS UNE MINUTE A PERDRE
L’éducation d’un chien se joue très vite et il ne faut pas la repousser à plus tard, même si le chiot vous apitoie. Faites quand même preuve d’une certaine indulgence. Un pipi ou une crotte est quasi inévitable. A vous de ne pas le laisser aller sur les beaux tapis et préférer le carrelage de la cuisine. On peut comprendre qu’un maître soit parfois excédé par les premières bêtises d’un chiot, mais il faut bien se dire que c’est un passage obligé. Se mettre à hurler, à le réprimander alors qu’on ne l’a pas pris sur le fait, lui mettre le nez dans le pipi pour lui signifier qu’il a mal fait, sont des inepties qui ne conduiraient qu’à faire perdre la confiance que le chiot place en son maître.
D’autres fois, on peut aussi commettre des erreurs alors que l’on pensait bien faire. Nous n’avons pas la prétention de vous livrer ici toutes les recettes infaillibles qui feront que votre chiot sera rapidement obéissant, propre et sociable. Il y a bien entendu certaines consignes à suivre, mais l’essentiel se joue aussi dans la manière dont vont se tisser les liens entre vous et votre chien. Un peu de bob sens, de la logique, pas mal de patience et dans quelques mois… vous aurez le plus sympa des cane corso à vos côtés !
Inutile de dire que les consignes devront être suivies par tous les membres de la famille. Sinon, le chiot ne va plus savoir où donner de la tête ou bien va rapidement comprendre vers qui aller pour qu’on cède à l’un ou l’autre de ses caprices. Tout le monde doit jouer le même jeu.
Normalement, un « non » prononcé de façon ferme doit vous permettre de vous faire obéir. La tape sur les fesses n’est pas toujours nécessaire.
On entend souvent dire à ce sujet qu’il ne faut pas porter la main sur un chien mais plutôt utiliser un journal, par exemple. Cela ne semble pas vraiment fondé et des spécialistes de l’éducation pensent que le chien sait bien faire la différence entre la main qui caresse et la main qui punit. On lit ou on entend également assez souvent que l’on peut réprimander le chiot en le prenant par la peau du cou et en le secouant (pas trop tout de même !). Cela lui rappellerait la manière dont sa mère procédait pour le punir. Il n’apparaît pas nécessaire, hormis face à une grosse bêtise ou un chien très entêté, d’avoir recours à ce genre de punition.
Outre les interdits et l’établissement d’une bonne hiérarchie, il faudra apprendre à votre cane corso différents ordres. Là aussi, la patience est de rigueur. On ne peut pas tout lui apprendre en même temps. Mieux vaut procéder par étapes, en courtes séances, sans le saturer, et en terminant toujours sur un succès, jamais sur un échec ou un refus.
Comme le cane corso aime jouer, son maître pourra se servir de ce biais pour l’éducation de son chien. Il ne faudra pas oublier récompenses, sous forme de friandises (sans excès et pas de façon systématique pour ne pas le conditionner dans ce sens), de félicitations et de chaudes caresses qui ont toute leur importance.
Par ordre de base, on entend essentiellement : marche en laisse, « couché », « assis », « pas bouger » et le rappel. Ce sont des ordres qui, une fois assimilés par le chien, vous permettrons de vivre en parfaite harmonie et d’avoir à vos côtés un chien agréable, qui obéit. Il est recommandé de s’inscrire dans un club d’éducation canine. Cela évite certaines erreurs que peut commettre le néophyte et permettre également au chien de côtoyer des congénères.
3-hygiène :
Le cane corso est robuste et rustique.
Mais pour son bien-être, son hygiène, et celle de toute la famille, et pour le maintenir en bonne santé le plus longtemps possible, quelques règles et principes sont à respecter, notamment le calendrier vaccinal, la vermifugation, le traitement contre les parasites externes et l’hygiène pour avoir… le meilleur des chiens, et le plus beau des cane corso.
Ainsi, tant que le chiot est en période de croissance, il est extrêmement important d’éviter les efforts brutaux, les montées et descentes d’escaliers ou encore les sols glissants pour ne pas favoriser de déformations articulaires acquises ; il faut aussi veiller à son alimentation et éviter tout excès ou carence.
Plus le chiot grandit vite, plus il a des chances de montrer des signes de dysplasie. Il est donc conseiller de maintenir un chiot « sec » pendant sa croissance, et de surveiller l’évolution de son poids de forme une fois adulte.
Sachant qu’à neuf mois, un chien doit faire 80% de son poids adulte.
A noter enfin que comme tous les chiens de cette taille, le cane corso est concerné par la torsion – dilatation d’estomac. S’il est recommandé de ne pas trop nourrir ou faire boire le chien avant les efforts en préférant augmenter sa ration avant son couché, par exemple, il semblerait que cette affection trouve aussi sa source dans d’autres facteurs, comme le stress.
Compte tenu de la nature de son poil, le cane corso se contentera d’un bon brossage régulier (une fois par semaine en moyenne) ; le rythme sera accentué en période de mue où le poil tombe davantage. Habituez votre cane corso au brossage dès son plus jeune âge pour vous faciliter la tâche par la suite. Vous pourrez utiliser une brosse ou un gant de caoutchouc à picots.
Les yeux seront nettoyés à l’aide d’une lotion adaptée ou d’un sérum physiologique.
Si les yeux du chien sont rouges ou coulent anormalement, n’utilisez pas de votre chef un collyre, car les yeux sont une partie très fragile et toute automédication est à proscrire. Il faut dans ce cas-là consulter le vétérinaire.
En ce qui concerne les oreilles, n’utilisez jamais de coton tige.
Vous risqueriez de pousser le cérumen au fond du conduit ou bien de blesser le tympan. Utilisez tout simplement du coton et… votre doigt. Laissez le chien s’ébrouer après lui avoir instille le produit, puis nettoyer.
Généralement, les chiens usent leurs griffes d’eux-mêmes, en marchant. Si tel n’est pas le cas,il est possible de couper les ongles à l’aide d’un coupe-griffes que vous trouverez facilement dans le commerce, l’essentiel étant de ne pas couper les ongles trop loin afin de ne pas blesser la pulpe. Enfin, concernant le bain, dès lors qu’il est sale et que l’on prend soin d’utiliser un shampoing adapté au pH des chiens qui est différent du nôtre, vous pourrez laver votre cane corso. En tout cas, si vous n’en avez pas sous la main, dites-vous bien que le plus doux des shampoings humains (comme ceux pour bébé, par exemple) ne convient pas. Habituez-le aussi à ce rituel dès son plus jeune âge. Evitez la projection d’eau dans les yeux et les oreilles et séchez bien. Si vous utilisez un sèche-cheveux, faites attention à l’intensité de la chaleur.
VACCINE ET PROTEGE
Comme l’humain, le chien peut être malade. Les laboratoires ont développé de nombreuses armes contre les maladies en tous genres qui peuvent affecter les chiens. Le respect du calendrier vaccinal protègera votre cane corso de nombreuses de ces maladies. Il ne faut pas en faire l’économie et ce quelque soit son âge. Les maîtres ont en effet tendance à ne plus faire vacciner leur chien sous prétexte qu’il est entré dans la catégorie des seniors.
C’est absurde, car un chien âgé, plus qu’un autre, a besoin de ces protections.
Au rang des maladies infectieuses, on distingue deux catégories : origine bactérienne ou virale.
La vaccination constitue une bonne protection pour combattre certaines de ces infections.
Lorsque vous aurez fait l’acquisition de votre cane corso, à partir de l’âge de huit semaines, celui-ci aura normalement fait l’objet d’une primo vaccination contre l’hépatite de Rubarth, la maladie de Carré et la Parvovirose. A vous ensuite de tenir ce calendrier à jour au fil des rappels annuels. Une première visite chez le vétérinaire vous permettra de faire le point sur le statut vaccinal de votre compagnon et d’établir ces échéances des vaccinations. A douze semaines, il subira les rappels des trois premiers vaccins puis sera vacciné contre la leptospirose. Trois à quatre semaines plus tard, il faudra faire les rappels de tous ces vaccins et ajouter celui contre la rage puis, plus tard, celui contre la piroplasmose.
VERMIFUGES : SEULEMENT DEUX FOIS PAR AN !
La vermifugation constitue une autre priorité. C’est un geste simple mais qui offre aussi au chien une bonne protection en même temps qu’il assure une bonne hygiène pour toute la famille puisque certains vers peuvent transmettre des maladies à l’homme.
Chez le chiot, il est d’usage d’effectuer la vermifugation à 10 jours, puis tous les 15 jours jusqu’à l’âge de deux mois et tous les mois jusqu’à neuf mois.
Chez l’adulte, la vermifugation est effectuée deux fois par an.
PUCES ET TIQUES : CHASSEZ CES INDESIRABLES
Prioritaire également, la lutte contre les parasites externes, puces et tiques en premier lieu. Le premier signal d’alerte de la présence de puces chez un molosse : les démangeaisons.
Quand il commence à se gratter frénétiquement, il est souvent inutile de chercher plus loin. Autrefois, la présence de puces était saisonnière, d’avril à novembre, mais aujourd’hui, en raison du chauffage qui maintient des températures constantes dans les habitations toute l’année, le problème est permanent. Il doit donc faire l’objet d’une prise en charge sérieuse, passant par des mesures de prévention des infestations et de traitement des molosses parasités.
La lutte contre les puces passe s’articule de trois axes : éliminations des parasites sur le molosse, dans l’environnement, et traitement des congénères et autres animaux de la maison, le chat étant un véritable réservoir à puces !
La prévention contre les infestations par les tiques passe par une inspection régulière de son molosse au retour des promenades, qu’elles aient lieu en forêt ou dans les parcs urbains car ces endroits regorgent aussi de tiques !
Cette inspection est importante car plus la tique est détectée et ôtée tôt, plus le risque qu’elle ait pu transmettre des maladies à votre molosse est faible.
En effet, on sait par exemple que l’inoculation du germe responsable de la piroplasmose ne commence que 48h environ après le début de la fixation.
Le simple passage de l’aspirateur permet d’éliminer de 30 à 60% des œufs et de 10 à 20% des larves, même s’il ne suffit pas à déloger les puces enfoncées profondément dans les moquettes. Des mesures d’hygiène complémentaire (nettoyage régulier de la couche du chien) améliorent les résultats.
4 - Activités:
C’est fou ce que l’on peut faire avec son cane corso !
Le maître sportif conviendra parfaitement à ce chien, mais les simples marches dans la nature et les balades satisfont également son besoin d’activité.
D’autres disciplines sont également envisageables et depuis peu, il est de nouveau autorisé à pratiquer le mordant sportif, un sport qui n’est pas à rechercher à tout prix, mais qui offre à ce chien polyvalent de nouvelles perspectives d’avenir.
Pour le maître qui choisit le cane corso en tant que chien de compagnie, les occasions de le divertir et d’assouvir son besoin de se dépenser ne manqueront pas : balades, randonnées (il est robuste et endurant), canicross, VTT cross, attelage, etc.., il est toujours partant.
Son physique le destine sans problème à l’agility, que l’on se lance dans cette pratique simplement pour son côté ludique ou que l’on vise la compétition.
Sa morphologie est celle d’un chien athlétique, qui n’est d’aucune façon lourd, et son dynamisme et sa souplesse sont de gros avantages comparés à d’autres molosses. Son côté joueur fera le reste.
IL A DU NEZ
La chasse a été l’une des premières aptitudes appréciées chez le cane corso, car il est doté d’un bon nez et se révèle être un bon pisteur pour le gros gibier. Dans ce domaine, le sanglier ne lui fait pas peur. La chasse reste tout de même en France anecdotique en sa compagnie. Il est peu probable, à l’instar du dogue argentin, que les chasseurs se ruent sur lui… pour une question de prix, de look, mais aussi parce qu’ils ont un très vaste choix parmi d’autres races.
Son flair peut par contre être mis à profit pour le pistage, la recherche en décombres, comme c’est le cas dans son pays d’origine où la police italienne l’utilise avec succès. On peut également envisager avec lui une activité de gardiennage, compte tenu de son côté protecteur, méfiant et aptitudes qu’il présente naturellement.
Le cane corso est un chien qui comprend vite même s’il est plus tardif à démarrer qu’un malinois, par exemple.
L’un de ses avantages est que ce n’est pas un chien qui mord avec une grosse excitation. C’est de plus un chien qui est très à l’écoute de son maître et qui n’a pas tendance à déborder, analysent les spécialistes. Contrairement au rottweiler, il serait moins dur à faire décrocher.
STANDARD F.C.I :
STANDARD FCI N° 343 / 12.03.1999 / F
CHIEN DE COUR ITALIEN
(Cane Corso Italiano)
TRADUCTION : Dr.A. Roncarati et collaborateurs
ORIGINE : Italie
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 12.03.1999
UTILISATION : Chien de garde, de défense, de police et de pistage.
CLASSIFICATION FCI : Groupe 2
Chien de type Pinscher et Schnauzer
Molossoïdes et
Chiens de montagne et de bouvier suisses.
Section 2.1 Molossoïdes, type Mastiff.
Avec épreuve de travail (en France depuis mars 2004)
ASPECT GENERAL : C’est un chien d’assez grand volume, solide et vigoureux tout en restant élégant. Ses contours nets révèlent des muscles puissants.
PROPORTIONS IMPORTANTES : Il est quelque peu plus long que haut. La longueur de la tête atteint 36% de la hauteur au garrot.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Gardien de la propriété, de la famille et du bétail, on l’utilisait dans le passé pour surveiller le bétail et pour la chasse au gros gibier.
TETE : Large, typiquement molossoïdes, avec une légère convergence des axes longitudinaux supérieurs du crâne et du chanfrein.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Large, sa largeur au niveau des arcades zygomatiques est égale ou dépasse sa longueur. Sa partie antérieure convexe s’aplatit passablement du front jus qu’à l’occiput. On distingue un sillon frontal médian.
Stop : Marqué.
REGION FACIALE :
Truffe : Noire et volumineuse avec de grandes narines bien ouvertes. Elle se situe sur le même plan que le chanfrein.
Museau : Fort, carré, notablement plus court que le crâne, dans un rapport d’environ 1 à 2 ; la face antérieure du museau est plate ; ses faces latérales sont parallèles ; le museau est aussi large que long. De profil, le chanfrein est droit.
Lèvres : Les lèvres supérieures, modérément pendantes, recouvrent la mâchoire inférieure de sorte que ce sont elles qui déterminent le profil inférieur du museau.
Mâchoires / dents : Les mâchoires sont très larges et épaisses avec des branches mandibulaires courbes. La denture montre un léger prognathisme inférieur. L’articulé en pince est admis, mais pas recherché.
Yeux : Ils sont de grandeur moyenne, affleurant légèrement, pratiquement ovales et placés de face. Les paupières sont bien appliquées sur le globe oculaire. L’iris est le plus foncé possible selon la couleur de la robe. Le regard est vif et attentif.
Oreilles : Triangulaires, pendantes, larges à leur attache situé très au-dessus des arcades zygomatiques. Elles sont souvent raccourcies en triangle équilatéral. (A noter que l’otectomie est interdite en France depuis le 1er mai 2004, sauf indications médicales ; la France a par ailleurs obtenu une dérogation concernant la caudectomie qui reste donc possible).
COU : Robuste, musclé, aussi long que la tête.
CORPS : Il est un peu plus long que la hauteur au garrot. Le corps est solidement construit, sans être trapu.
Garrot : Prononcé, il est plus haut que la croupe.
Dos : Droit, très musclé et ferme.
Rein : Court et solide.
Croupe : Longue et large, légèrement oblique.
Poitrine : Thorax bien développé dans les trois dimensions.
Il descend jusqu’à la hauteur du coude.
QUEUE : Attachée plutôt haut, très grosse à sa racine. On l’ampute à la quatrième vertèbre. Quand le chien est en action, elle se relève, mais jamais à la verticale ni enroulée.
MEMBRES ANTERIEURS :
Epaule : Longue, oblique, très musclée.
Bras : Puissant.
Avant-bras : Droit et très robuste.
Carpe et métacarpe : Elastiques.
Pied antérieur : Pied de chat.
MEMBRES POSTERIEURS :
Cuisse : Longue, large ; la ligne postérieure de la cuisse est convexe.
Jambe : Sèche, pas charnue.
Jarret : Modérément angulé.
Métatarse : Large, nerveux.
Pied postérieur : Un peu moins compact que le pied antérieur.
ALLURES : Pas étendu, trot allongé ; l’allure préférée est le trot.
PEAU : Assez épaisse et plutôt bien plaquée sur les couches sous-jacentes.
ROBE :
POIL : Court, brillant et très serré avec une couche de sous–poil mince.
COULEUR : Noir, gris plomb, gris ardoise, gris clair, fauve clair ; rouge cerf, fauve foncé ; bringé (raies sur fond fauve ou gris de différentes nuances).
Les sujets fauves et bringés ont au museau un masque noir ou gris, qui ne doit pas dépasser la ligne des yeux. On admet une petite tâche blanche sur le poitrail, sur la pointe des pieds et sur le chanfrein.
TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : De 64 à 68 cm pour le mâle et de 60 à 64 cm pour la femelle. Avec une tolérance de 2 cm en plus ou en moins.
Poids : De 45 à 50 kg pour le mâle et de 40 à 45 kg pour la femelle.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
DEFAUTS GRAVES :
- Axes supérieurs du crâne et du chanfrein parallèles ou trop convergents ; convergence des faces latérales du museau.
- Dépigmentation partielle de la truffe (taches de ladre).
- Articulé en ciseaux ; prognathisme inférieur accentué.
- Queue dressée verticalement ou en anneau ;
- Sujet qui, au trot, va en permanence à l’amble.
- Taille supérieure ou inférieure aux limites indiquées.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
- Divergence des axes crânios-faciaux.
- Truffe totalement dépigmentée.
- Chanfrein concave ou convexe (de mouton).
- Prognathisme supérieur.
- Dépigmentation partielle ou totale des paupières ; yeux vairons ; strabisme.
- Anourie ou brachyourie (queue écourtée ou non)
- Poil semi-long, ras, avec des franges.
- Toutes les couleurs non prévues par le standard ; larges taches blanches.
N.B : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.